Sur cette page, vous allez découvrir les astuces des entreprises qui pullulent sur le marché de l’agrivoltaïque et qui tentent de séduire les agriculteurs avec des promesses de gains financiers pas toujours au rendez-vous.
Mais aussi les devoirs et obligations des agriculteurs et des communes qui se lancent dans ces projets sans avoir vraiment réfléchi aux conséquences … souvent par ignorance ou abus des commanditaires.

Agrivoltaïsme : les effets pervers d’un système censé aider les agriculteurs.


Avec l’implantation d’une telle surface de panneaux solaires, le CSVA 24 s’inquiète pour la faune et la flore présentes dans la vallée. En 2022, LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) a mené une étude sur l’influence des centrales photovoltaïques au sol sur les habitats naturels de la faune. Vous pouvez la télécharger ICI.
Diffusion autorisée par la LPO France

D’après une agence immobilière Thibérienne ayant été impactée par l’évolution des carrières de Thiviers, les habitations installées autour du projet agrivoltaïque perdraient 20 à 30 % de leur valeur en cas de revente.


Un agriculteur peut empocher 5 000 € annuel par hectare s’il loue à un énergéticien alors qu’il ne dépassera pas 3 000 € s’il loue la même surface à un confrère.
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Une agricultrice ayant été contactée avec insistance par une entreprise en énergie a demandé pourquoi ils préféraient louer pendant 30 ans plutôt que d’acheter le terrain. Sans réponse de la part de l’entreprise, elle a creusé la question. Après les 20 ou 30 ans d’utilisation c’est au propriétaire de « nettoyer » le terrain. Coût : 220 000 € … Il faut lire les petites lignes du contrat.

« Bientôt, on n’aura plus d’agriculteurs mais des gardiens de parcs photovoltaïques qui enlèveront les mauvaises herbes… ».


« Qu’on pose des panneaux sur un hangar, dans une ancienne carrière ou des parkings, très bien. Mais il n’y a aucune urgence à en mettre dans les champs ».

« Agri et voltaïsme, ce sont deux mots qui ne vont pas ensemble ».

« Ce que je ne veux pas, c’est que les brebis servent de prétexte pour mettre des panneaux ».

Guillaume S. (ingénieur) a fini par quitter son entreprise, écœuré par le rapport de force entre industriels et agriculteurs, trop défavorable au monde paysan.

Pour se déployer, ce système a besoin de nombreux capitaux : selon les types d’installation, entre 600 000 et 1 million d’euros par hectare pour un projet complet, de la prospection à la réalisation.

la production photovoltaïque est très concentrée en milieu de journée, du printemps à l’automne. Or, à trop produire sur un même créneau, on risque la surproduction ponctuelle d’électricité : des difficultés à l’écouler sur le marché européen ont déjà été observées.

Extraits d’une enquête très complète du site reporterre.net à consulter ICI
